Elle réagissait à la décision de l’équipe du Zimbabwé de passer la nuit dans la rue, à la veille de son match contre la Tunisie, sous prétexte de mauvaises conditions d’hébergement.

Ce match était prévu à Béja, dans le cadre de la politique de promotion de ce sport dans les régions.

La fédération souligne que le choix du comité d’organisation s’était porté sur un hôtel de la catégorie ‘’2 étoiles ‘’ agréé par le ministère du tourisme pour héberger les hôtes, hôtel situé par ailleurs à proximité du stade où devait se dérouler le match.

A l’arrivée de la sélection du Zimbabwé à Tunis-Carthage, vers 11H.00, ajoute la fédération, le chef de la délégation hôte a refusé le paiement du droit de visa, à raison de 60 dinars par personne, mais la confédération africaine de rugby, avisée à l’avance, a réglé le problème, sachant que cette formalité est appliquée dans plusieurs pays, dont le Zimbabwé.

A l’arrivée de la délégation hôte à l’hôtel, vers 20.H00 et après l’attribution des chambres et le dîner, écrit encore la FTR, le chef de la délégation a fait quelques observations se rapportant à une panne de salle bain dans une chambre, à l’absence de piscine et au faible débit du wifi, menaçant de quitter l’hôtel.

Toujours se lon la fédération, le chef du comité d’organisation à Béja est intervenu pour tenter de convaincre la délégation de passer la nuit à l’hôtel, avec la promesse d’un hébergement dans un autre hôtel équipé d’une piscine, mais les membres de la délégation ont tenu à passer la nuit dehors. Mais, dès 06H.30, le lendemain, toute la délégation a été transférée à Nefza pour être hébergée dans un hôtel qui a plu à la délégation, au point que le chef de la délégation a présenté des excuses au comité d’organisation.

La fédération a déploré les agissements des membres de la délégation, ‘’sans rapport aucun avec la qualité des relations entre les sportifs des deux pays’’, souligne-t-elle