Les fans de la sélection nationale croisent déjà les doigts pour que le score et l’ambiance du match d’ouverture entre les deux vieilles connaissances seront autres. Le score d’abord, parce que, au Stade Vélodrome, les Aigles de Carthage avaient été battus sur le score de 2-0 (Buts d’Allan Sherer, à la 43’, et de Paul Schultz, à la 89’). Sur le papier, la sélection de la Perfide Albion version 2018 paraît bien moins capée que celle des camarades d’un certain David Beckham … Sur le papier aussi, et au vu des récentes prestations de la sélection nationale, la génération 2018 semblerait plus douée que celle d’il y a 20 ans. Reste à le confirmer sur le terrain, à Volgograd…

Les Aigles de Carthage avaient commis l’erreur fatale de jouer très bas, se repliant systématiquement en défense et subissant continuellement le jeu. Il a fallu toute la classe du gardien Chokri El Ouaer pour éviter une hécatombre de buts…

Côté ambiance, le public sportif tunisien forme des vœux pour que les scènes insoutenables de l’affrontement dans les rues de Marseille ne se reproduisent plus. Des hordes de hooligans anglais avaient déferlé sur la Canebière, surtout aux abords immédiats du Vieux port, dans l’hyper-centre de la ville, pour ‘’casser’’ du Tunisien… Ce à quoi répliquèrent les jeunes des Quartiers nord par des expéditions punitives, en ville et jusque sur les gradins… Osons souhaiter que de telles images restent reléguées à jamais au passé…

Les deux mêmes adversaires ont également eu à croiser le fer le 2 juin 1990, mais, cette fois, pour un match amical de préparation du Mondial d’Italie. Le superbe but du très véloce attaquant du Stade tunisien Abdelhamid Harguel est encore dans les mémoires : Un tir puissant des 45 mètres qui fit mouche dans les filets de l’immense gardien Peter Shelton… La rencontre se termina par un score de parité 1-1.

Comme l’Histoire, le football est un éternel recommencement