Les enjeux et perspectives de la culture de l’eau au colloque de Lamta
Des enseignants-chercheurs universitaires spécialisés dans divers domaines prennent part à ce rendez-vous qui bénéficie du soutien du ministère des Affaires culturelles.
Dans une déclaration à la correspondante de TAP à Monastir, Habib ben Salha, a souligné que ce colloque est organisé en prévision d’un colloque international sur “les temples des eaux et les cultures méditerranéennes” qu’organisera le laboratoire en 2024. Le but étant “de se réapproprier l’eau dans son ensemble comme étant un héritage car l’avenir doit être façonné différemment”, a estimé le chercheur.
Au menu de ce rendez-vous scientifique et culturel, une trentaine d’interventions autour de la culture de l’eau et selon des approches historiques, géographiques, philosophiques, littéraires et scientifiques.
Les types d’eau potable en Tunisie et sa qualité, ont été au centre de l’allocution de Hamza Elfil, chercheur au Centre des Recherches et des technologies de l’eau (CERTE).
Pour sa part Bachir Hamrouni, chercheur à l’Université Al-Manar, a abordé les différentes techniques de dessalement de l’eau de mer ou souterraine qui sont adoptées dans le monde. Il est revenu sur le début de cette technique en Tunisie qui avait débuté depuis les années 50, tout en évoquant les réalisations faites depuis 1969 dans le cadre d’études menées par le Centre d’études nucléaires de Tunis Carthage.
Le chercheur Bedreddine ben Henda a parlé de l’importance de l’eau à Carthage durant l’époque romaine et qui figure dans le chef-d’œuvre littéraire ” Salammbô “, un roman historique de Gustave Flaubert paru en 1862.
La question de l’eau est l’un des défis majeurs de l’époque avec un accès de plus en plus limité notamment pour les populations fragiles. A cet égard, l’Unesco souligne que ” la culture influence directement la façon dont les valeurs de l’eau sont perçues, calculées et utilisées. “
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