Cri de détresse des  cultivateurs d’une palmeraie moderne de Hazoua

Cri de détresse des  cultivateurs d’une palmeraie moderne de Hazoua

Les cultivateurs d’une palmeraie moderne de Hazoua, aux confins de la frontière algérienne et à une cinquantaine de Km au sud de Tozeur ont lancé un cri de détresse. Leurs plantations de le périmètre 1 de l’intercalaire continental, du nom de la nappe géothermique profonde trans-saharienne, manquent cruellement d’eau.


Ce qui les ulcère c’est que plus de la moitié de l’eau chaude puisée à plus de 3.000 mètres au moyen de coûteux forages se perd dans les sables et les mirages du Sahara, alors que leurs cultures dépérissent de soif.

En cause : faute de maintenance suffisante et sous l’effet des hautes températures de l’eau, les canalisations sont rongées par la rouille. Pour ne rien arranger à la situation, la station de refroidissement de l’eau est en panne depuis déjà un certain temps. Or, l’eau géothermique ne peut en aucun cas être utilisée dans l’irrigation sans être refroidie au préalable, au risque de carboniser les cultures.

Selon le correspondant de Nessma sur place, 50 agriculteurs sont confrontés à ce problème qui ne trouve pas encore solution. Ils réclament la réalisation d’un nouveau forage et une nouvelles station de refroidissement de l’eau, alertant l’opinion publique sur la dilapidation de cette richesse nationale.