Les familles des prisonniers politiques recourent à la Cour africaine des droits de l’homme
Rached Ghannouchi, ancien président du Parlement et chef de ce mouvement figure parmi les personnes détenues. Il a été arrêté en avril dernier, et condamné le 15 mai à un an de prison pour "apologie du terrorisme", selon une source judiciaire. Le chef de l'État avait à maintes reprises affirmé que les personnes détenues étaient probablement impliqués dans un "complot contre la sûreté de l'État".
De son côté, l'avocate Islam Hamza, membre du Collectif de défense, a indiqué que dans le cadre d'une campagne pour demander la libération de plusieurs opposants politiques emprisonnés, une plainte a été déposée devant la CADHP. L'avocate a, toutefois, laissé entendre que le recours à la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples en ce moment est une « erreur ».
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