Ennahda a considéré cette décision comme une « interdiction déguisée de l'activité politique du mouvement », affirmant qu'il se réserve le droit de prendre toutes les mesures légales pour la réouverture de son siège central et le reste de ses locaux dans les régions.

Ennahdha a également considéré la poursuite de l'inspection du siège central pendant plus d'un mois, comme "une manouevre et une atteinte aux droits d'un parti légal qui opère en toute transparence, et une atteinte au droit de travail de dizaines d'hommes et de femmes innocents dont les intérêts ont été perturbés et leurs conditions sociales aggravées », selon le communiqué.

Ennahda a également condamné «le ciblage judiciaire de ses militants, suite à l'arrestation d'un nombre de ses dirigeants et militants, le harcèlement et les accusations infondées des opposants politiques », soulignant qu'« le Parti Ennahdha se mobilisera aux côtés de toutes les forces démocratiques pour de libérer tous les détenus politiques, à leur tête le leader du mouvement, Rached Ghannouchi."
 

Ennahda a renouvelé son appel aux forces nationales à lancer un dialogue national qui " n'exclut personne qui sauvera le pays de la crise économique étouffante et le ramènera sur la voie démocratique", affirmant que " l'échec des politiques sociales et économiques de l'autorité en place n'ont apporté que la faim et la pauvreté dans le pays et privé les gens des éléments de base d'une vie décente."