Le système de gouvernement montre qu'il n'y a pas vraiment une conscience du fait que la Tunisie vit une crise économie et financière aiguë pouvant lui faire perdre sa souveraineté, a prévenu Yassine Brahim à l'issue de la réunion périodique du bureau politique de son parti.
Il ne s'agit pas de demander qui gouverne mais qui exécute un programme de façon claire, a-t-il expliqué. ‘’Le programme est là, les orientations aussi’’, a-t-il ajouté en allusion à la note d’orientation relative au plan de développement 2016-2020 élaborée par le gouvernement de Habib Essid du temps où il faisait partie. Le plus important, selon lui, est de se mettre d'accord avec les partenaires sociaux et de mettre en ouvre les plans d’action en question.

Selon Yassine Brahim, le pays vit une crise économique et financière aiguë depuis 2017 en raison des choix inscrits par le gouvernement dans la loi de finances 2018.

La crise politique est devenue une crise de valeurs, a-t-il regretté, en évocation du différend opposant le chef du gouvernement Youssef Chahed et le directeur exécutif de Nidaa Tounes Hafedh Caid Essebsi.