Université : Un syndicaliste pointe l’exode des compétences

Université : Un syndicaliste pointe l’exode des compétences

'' L’Université tunisienne souffre aujourd’hui d’une grande hémorragie du fait de l’exode des compétences tunisiennes'', notamment vers les pays arabes du Golfe, ''en quête de meilleurs salaires''. Ce constat a été fait par le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement supérieur, Aymen Bouali, qui était mardi 20 février 2018 l’invité de l’émission ''Ness Nessma''.


'' L’Université tunisienne souffre aujourd’hui d’une grande hémorragie du fait de l’exode des compétences tunisiennes '', notamment vers les pays arabes du Golfe, ''en quête de meilleurs salaires ''. Ce constat a été fait par le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement supérieur, , Aymen Bouali, qui était mardi 20 février 2018 l’invité de l’émission '' Ness Nessma''.

Il a découlé de cette situation un dysfonctionnement de la formation et un appauvrissement de l’université, a-t-il estimé, soulignant que '' la sonnette d’alarme doit être tirée''.

Le professeur universitaire assure 12 heures d’enseignement mais doit en même temps se consacrer à la recherche, ce qui nécessite des moyens matériels, la disponibilité des attributs de la recherche et l’hébergement. Or, les universités en sont dépourvues, selon lui, appelant à ce que le professeur universitaire soit réhabilité.

Redonner au professeur universitaire son prestige d’antan constitue le meilleur moyen de stopper l’exode des compétences et de faire de nouveau de lui la motrice de la réforme et du développement en Tunisie, a encore déclaré l’invité de Ness Nessma.

La grève qui se poursuivra mercredi est un combat, a-t-il dit, affirmant que les universitaires sont '' prêts à tout '' pour faire aboutir leurs revendications, consistant '' principalement en la mise en application des accords passés et d’autres exigences matérielles ''.