Un syndicat de police pointe une tentative de déstabiliser le ministère de l’Intérieur
Dans un message adressé vendredi 9 mars 2018 aux trois présidences, à un certain nombre d'institutions de l'Etat et à des composantes de la société civile, un syndicat de police, le Syndicat de la sûreté républicaine, fait état de la découverte d’un ‘’réseau infiltré dans les rouages de l’Etat qui tente de déstabiliser le ministère de l'intérieur, provoquer une scission et envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin de semer la sédition et servir les intérêts du terrorisme, de manière à menacer les fondements du régime républicain démocratique’’
‘’Ce réseau exerce des pressions sur le ministre de l'intérieur Lotfi Brahem et l'institution sécuritaire’’, dénonce ce syndicat, demandant aux trois présidences, aux membres de l'ARP, à l'UGTT, aux ministres de la défense et de l'intérieur ainsi qu’au Conseil supérieur de la magistrature et à toutes les organisations et associations de droits de l'Homme ‘’de traduire en justice tous ceux qui ont été cités dans l'enquête d'investigation menée’’ par lui’’.
‘’Il est impératif d’affranchir le ministère de l'intérieur des décisions et décrets qui gênent l'action sécuritaire et de mettre fin à la mainmise des partis sur les nominations’’, plaide le syndicat pour qui ‘’les évènements du tribunal de Ben Arous ne sont qu'un piège pernicieux destiné à envenimer les relations entre le pouvoir judiciaire et les corps de sécurité afin de miner le ministre de l'intérieur et d’e provoquer la destitution des responsables de l'institution sécuritaire’’.
Le syndicat dénonce également ‘’un lobby qui menace la sécurité du pays’’, qualifiant de ‘’piège’’ les évènements survenus au tribunal de Ben Arous et affirmant que les membres des forces de sécurité étaient présents devant le siège du tribunal de Ben Arous pour assurer la sécurité du tribunal et agissaient sur ordres de leur hiérarchie.
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