Un syndicaliste sécuritaire justifie la mobilisation au tribunal de Ben Arous

Un syndicaliste sécuritaire justifie la mobilisation au tribunal de Ben Arous

''La présence massive des forces de l’ordre et de voitures de police autour du tribunal de Ben Arous avait pour raison un renseignement sur d’éventuelles menaces terroristes visant le sit in de protestation organisé lundi dernier par les syndicats sécuritaires'', a déclaré le porte-parole du Syndicat des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique, Lotfi Bouazizi, au micro de l’émission Ness Nessma de ce mercredi 28 février 2018.


Bouaziz a qualifié de « bonne » la relation entre la police et le pouvoir judiciaire, affirmant que « personne ne peut mettre en doute l’intégrité de la justice ».

L’invité de l’émission a appelé le pouvoir judiciaire à éviter de précipiter l’incarcération des policiers incriminés afin, dit-il, de « faire taire les voix qui braient », à l’instar de ce qui s’était passé lors des incidents dits de la chevrotine ou de l’épisode du suicide d’un détenu à Silana, d’après ses dires.

Les institutions sécuritaire et judiciaire ont en commun d’avoir été parmi « les plus visées par les tentatives de domestication », selon ses propres termes.

Un sit in auquel ont pris part tous les corps sécuritaires et les syndicats de police avait eu lieu lundi 26 février 2018 devant le tribunal de Ben Arous en soutien à trois policiers du poste d’Hammam Lif placés en garde à vue pour des faits de violences, rappelle-t-on.