Le Syndicat National des Journalistes condamne la sentence de 5 ans de prison contre le reporter Khalifa Guesmi

Le Syndicat précise, dans un communiqué, que "cette sentence en appel est la plus lourde dans l'histoire de la presse tunisienne même sous les régimes dictatoriaux tunisiens."
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a condamné cette décision, la qualifiant d'"injuste" et la considérant comme "une traduction claire et concrète de la politique de restriction de la liberté de la presse, des médias et d'expression et une violation de la constitution et des traités internationaux et du décret 115".
Le Syndicat a également considéré que « le jugement contre Khalifa Guesmi conformément à la loi antiterroriste est une transgression flagrante des autorités qui confirme la politique répressive d'une autorité qui viole les procédures, le droit à la défense et normalise les abus contre les journalistes.
Le Syndicat des journalistes a tenu le pouvoir politique pour responsable de la dégradation de l'état des libertés en Tunisie et de l'instrumentalisation de la justice pour harceler les journalistes, les syndicalistes et les militants, soulignant qu'il "va mobiliser ses structures et ses membres pour faire face à cette dérive dangereuse", appelant "les forces vives de la société à unir leurs efforts pour défendre les acquis de la révolution tunisienne eh matière de liberté d'expression et de presse", selon le communiqué de la SNJT.
A la fin de son communiqué, le Syndicat des journalistes a annoncé l'organisation du Sit-in de la colère le jeudi 18 mai, à partir de 10h30 devant le siège du Syndicat.
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