Samir Majoul: "Si c'est ça être diable, alors nous serions tous des diables, moi le premier"

Samir Majoul: "Si c'est ça être diable, alors nous serions tous des diables, moi le premier"

Le président de la centrale patronale, Samir Majoul, a indiqué, aujourd'hui, jeudi 25 janvier 2018, qu'il n’y a pas, dans le bureau exécutif de l'UTICA des membres qui font de la politique, "et tous ceux qui viennent d'être élus représentent leurs secteurs d'activité et non les partis auxquels ils appartiennent".


Intervenant sur le plateau de l'émission "Ness Nessma", diffusée sur la chaine Nessma, Majoul a poursuivi: "les hommes d'affaires élus à l'Assemblée de Représentants du Peuple représentent les partis et non l'organisation patronale, car nous n'interviendrons pas dans la politique, et moi personnellement je ne fais pas de politique."

Evoquant le Document de Carthage, il a considéré qu'il est évident que l'UTICA est partie prenante dans ce document, compte tenu du fait qu'elle se présente comme une organisation nationale et un acteur actif de la vie économique du pays.

Dans ce cadre, il a révélé que le document regroupe un volet économique qui n'a pas jusque-là mis en application, réitérant qu'on "ne peut pas assurer un programme politique sans une économie prospère".

L'invité de Ness Nessma a fait état, par ailleurs, de la coordination avec l'UGTT pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les acteurs économiques et pour réduire le phénomène des grèves.

«J'ai appelé à une grève générale contre les grèves », a-t-il noté, estimant que dans la situation actuelle "on ne peut pas être autorisé à entrer dans une grève, et qu'il est nécessaire de surmonter les difficultés afin de promouvoir une image positive de la Tunisie auprès des investisseurs étrangers" ."Si c'est ça être diable, alors nous serions tous des diables, moi le premier", a-t-il affirmé.