« Nous ne sommes pas en guerre contre les partis, bien qu’il y ait bien eu des tentatives de leur part de s’approprier l’organisation car considérant qu’elle a un poids national et de l’autorité ».

Amené à s’exprimer sur la relation entre l’UTICA et l’UGTT, Majoul a qualifié de « très ancienne et excellente » la relation entre les deux organisation », appelant le chef de la centrale ouvrière à cesser de diaboliser les hommes d’affaires. « En Tunisie, nous disposons d’une organisation administrative et de tribunaux auxquels tout un chacun peut faire appel et auprès desquels quiconque peut déposer une plainte contre quiconque, fût-il un homme d’affaires, pour peu qu’on puisse en prouver le bien-fondé. Les autorités judiciaires ont alors toute latitude de prendre les mesures qu’elles jugeraient pertinentes », a-t-il déclaré en substance.

« Quand nous faisons notre marché, nous constatons les pratiques de nos concurrents des marchés extérieurs qui tentent de s’approprier nos marchés ». dans ces conditions là, « oui, nous sommes des diables. Nous défendrons la Tunisie, nous défendrons nos ouvriers, nous défendrons notre économie et nous préserverons nos sources de subsistance. Nous sommes des diables et je suis le premier d’entre eux », a-t-il martelé.