Hmidet a expliqué, aux News de ce lundi 30 avril 2018, sur Nessma, que la CNAM souffrira de cette problématique, surtout face aux difficultés financières et au manque de liquidités, outre l'accumulation de ses dettes auprès des caisses sociales.

Le porte-parole a estimé que cette décision unilatérale n'a pas tenu compte des difficultés que connait tout le système de sécurité sociale et affecte les relations contractuelles fondées sur le partenariat responsable, entre les différentes parties.

‘’Certes nous pouvons comprendre la situation des cliniques privées et leur droit à la hausse des tarifs en vigueur selon ses intérêts financiers. Seulement voilà, la réforme ne doit se faire qu’à travers la révision du système de sécurité sociale pour sortir les caisses de la crise dans laquelle elles se trouvent’’, a-t-il argumenté.

Pour rappel, sachez que le 27 avril 2018, lors d'une conférence de presse tenue à Tunis, la chambre syndicale nationale des cliniques privées, a annoncé une augmentation de 30% des tarifs des interventions chirurgicales à partir de demain, du mardi 1er mai 2018.