Saisie d’armes à feu à l’aéroport de Tunis-Carthage

La douane de l’aéroport de Tunis-Carthage a saisi, tard dans la nuit de samedi 24 au dimanche 25 février des armes à feu. Un voyageur tunisien en provenance de Paris avait dans ses bagages deux revolvers, une quantité de munitions et des équipements de combat défensifs.
Les armes saisies, a détaillé la direction générale des douanes dans un communiqué, consistent en un pistolet automatique de calibre 9, 150 cartouches du même calibre, un pistolet de calibre 4,5 à compression avec ses munitions et grenailles, 15 recharges de gaz pour le pistolet à compression, six bombes à gaz paralysant, un taser (arme à arc électrique) et une matraque à arc électrique également et une centaine de cibles de tir en carton.
Le voyageur a été placé en garde à vue après avis du ministère public, ajoute le communiqué.
Garde à vue ou pas garde à vue ?
Une version légèrement différente a été donnée par le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Interrogé par le site Nessma sur le fait de savoir si le voyageur mis en cause était bien le président du Club athlétique Bizertin comme certaines indiscrétions l’avaient laissé entendre plus tôt dans la matinée, le colonel-major Khélifa Chibani a répondu par oui.
Il a cependant affirmé que les pistolets saisis étaient des armes à compression et des armes à feu, et que le président du CAB disposait de « factures réglementaires » pour justifier la provenance des armes.
Contrairement aux affirmations des douanes, il a aussi indiqué que la personne en question a été laissée en liberté mais à la disposition du parquet.
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