‘’Nous voulons parvenir à un équilibre, au parlement, à même de permettre la formation d’une majorité forte, stable et homogène qui mène des négociations entre ses composantesmette en place des plans d’action convenus et œuvre à leur mise en œuvre comme feuille de route pour faire avancer le pays et surmonter la crise’’, a déclaré Belaïd qui était mardi 20 mars 2018 l’invité de l’émission ‘’Ness Nessma’’.

‘’Ce dont il s’agit, c’est de ne pas risquer de mettre un Hamma Hammami et Ennahdha ensemble, car chacun d’eux a une doctrine distincte. Ce à quoi nous voulons arriver c’est de rapprocher des partis politiques ayant plus ou moins les mêmes orientations. Ce serait déjà une avancée, a-t-il ajouté.

Faisant état d’un ‘’dysfonctionnement politique’’, Sadok Belaïd a déclaré en substance : ‘’Ce que nous avons constaté en sept ans, c’est qu’au niveau du pouvoir central, qu’il s’agisse de pouvoir exécutif ou de pouvoir législatif, il y a dysfonctionnement. Il y a quelque chose qui cale. Nous avons assisté à des calculs, des desseins, des stratégies éhontés de partis, qui ont conduits à des antagonismes, à une incapacité de s’entendre sur une feuille de route de deux ans. C’est ce qui compliqué davantage la situation présente’’.

‘’L’échec actuel, a encore déclaré Sadok Belaïd, c’est le gouvernement qui en porte la responsabilité en tant qu’acteur politique, étant entendi que la politique et les hommes politiques sont la principale motrice de l’économie. Si la montrice tombe en panne, c’est tout le train qui s’arrête’’.

Pour expliquer l’échec du gouvernement, Sadok Belaïd a d’autre part pointé les grandes différences entre ses membres, d’où l’absence de vision cohérente’’.