SadokBelaid a indiqué que les chercheurs et universitaires qui avaient appelé à cet amendement pensent que l’actuel système électoral comporte des lacunes qui vont à l'encontre des principes de la révolution.

Il a ajouté que le système électoral adopté pour l'élection des membres de l'Assemblée des représentants du peuple, comporte de nombreuses lacunes qui vont à l’encontre des principes de la révolution.

A noter que Beji Caïd Essebsi ne lancera aucune initiative pour changer la constitution malgré les lacunes et les insuffisances qu'elle comporte, rappelant que les instances constitutionnelles prévues par la Constitution n'ont pas encore été mises en place.
"La Constitution constitue un grand acquis qu'il faut respecter", a souligné le président Caïd Essebsi.

Lors de son discours, mardi 20 mars 2018, Beji Caid Essebsi a proposé la formation d’une équipe restreinte au sein de la commission des représentants des partis et organisations signataires du Document de Carthage afin d’examiner cette question. ‘’Le réexamen de la loi électorale est souhaitable’’, a-t-il dit.