Cette expérience médiatique Raja Farhat l’a qualifiée de pionnière. ‘’Nous avons grand besoin de ce genre de support pour la diffusion d’informations en temps réel. Chose qui manque, jusqu’ici, au paysage télévisuel tunisien’’, a-t-il affirmé.

Evoquant la mise en place de l’instance constitutionnelle en charge du secteur de l’information, Farhat a souligné que la démarche suivie, jusqu’ici, n’est guère encourageante et n’est pas adaptée à la situation qui prévaut en Tunisie post-révolution.

‘’La démocratie ne peut être édifiée sans médias libres. D’où l’importance d’adopter une communication interactive et ouverte sur le citoyen afin qu’il puisse suivre tout ce qui se passe, sur le plan national, ‘‘a-t-il expliqué.

L’homme de théâtre a insisté sur l’importance de favoriser les conditions idoines au secteur médiatique, à travers des mécanismes constitutionnels et juridiques. ‘’Nous avons des armées de jeunes dans le domaine, qui veulent saisir leurs chances afin de promouvoir le paysage médiatique et de révolutionner les concepts’’, a-t-il précisé.

La chose culturelle a été, également, évoquée par Raja Farhat qui a appelé les médias à jouer leur rôle de contrôle afin de déterminer les responsabilités du ministère de la Culture quant à l’absence d’activités culturelles au sein des maisons de culture, à l’intérieur du pays. ‘’Nous menons un combat vital pour nos enfants’’, a-t-il conclu.