La prochaine notation économique de la Tunisie sera négative, surtout après son inclusion dans la liste des pays les plus susceptibles de pâtir des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, a-t-il ajouté, considérant que la dernière « défaite » en date de la Tunisie après la récente classification du Parlement européen en cache d’autres, compte tenu du fait que les protagonistes ne font que se combattre les uns les autres.

Abdallah Labidi a en outre faire remarquer que l’une des clauses de la classification en question fait état de « dysfonctionnements stratégiques » aux niveaux de la législation et de contrôle des secteurs non financiers, qualifiant toutefois cette classification d’ « inique ».

« Ce qui se dit en coulisses est que l’Union européenne exerce des pressions sur la Tunisie pour d’autres considérations », a-t-il encore dit.

Labidi a d’autre part déploré ce qu’il considère « l’absence » de la diplomatie tunisienne à l’étranger, soulignant que « nous ne devons nous en prendre qu’à nous-mêmes ».