Selon son frère, Habib, lui aussi résident en Libye, la famille avait effectué des démarches auprès des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères en Tunisie, et saisi le poste de police de Bab Ben Ghechir (Libye) d’un avis de disparition, en date du 26 octobre 2014, sans que son sort ne soit élucidé.

‘’Nous n’avons pas de nouvelles fiables’’, a déclaré Habib au journal en ligne libyen ‘’Bawabat al-wassat’’.

En attendant des nouvelles, la famille est livrée au désespoir, d’autant que la mère de Walid Kssiksi souffre de plusieurs maladies et de dépression.

Le père de Walid a relaté en ces termes les cisconstances de la disparition de son fils : Après la déterioration de la situation sécuritaire en 2014, l’ambassade tunisienne à Tripoli a été fermée. Tous les diplomates et employés de l’ambassade sont partis, à l’exception de Walid, resté pour assurer la garde de la résidence de l’ambassadeur. Il l’a fait durant quatre mois (…). Quand un collègue est venu pour le relever, Walid a décidé de regagner legouvernorat de Médenine, le 23 octobre 2014, à bord d’une voiture de mission diplomatique. Au moment de quitter Tripoli, il m’a annoncé qu’il rentrait. Ce fut mon dernier contact avec lui.

D’après un collègue de l’employé porté disparu, son dernier contact avec lui intervint à 09H.00 pour lui dire qu’il (Walid) s’engageait sur l’autoroute en direction de Ras Jedir. Depuis, rien.