‘’Faire le suivi du processus électoral municipal était le centre de la rencontre’’, a précisé le parti Al-Jomhouri.

‘’Avec le parti Al-Jomhouri, nous sommes convaincus que la crise du pouvoir est devenue globale et exige l'identification de solutions radicales et de mettre fin à la politique de quota qui a totalement paralysé le gouvernement’’, a déclaré Belhadj.

Selon lui, l'initiative entreprise par la Tunisie d'abord et Al-Jomhouri est une sorte ‘’de cri d'alerte face à la crise étouffante dans le pays’’, soulignant l'impératif de ‘’continuer l'action commune pour surmonter ce déséquilibre politique’’.

‘’L'Union civile a fait un pas en avant dans cette voie, qui reste, toutefois, insuffisant et il est désormais nécessaire d'envisager la création d'un front ou d'un pacte pour concrétiser les réformes urgentes comme convenu lors de la dernière réunion du comité politique de la Tunisie d'abord’’, a-t-il indiqué.

S'agissant des prochaines municipales, (6 mai), Belhadj a affirmé que les efforts seront axés sur le soutien des listes de l'Union civile et des listes indépendantes qui la soutiennent.
Onze partis politiques ont convenu de participer aux élections municipales dans des listes communes dans 48 circonscriptions municipales sous la bannière de l’Union civile. Cette décision a été prise à la mi-janvier, à l'issue d'une réunion des secrétaires généraux de la coordination des 11 partis politiques.

Les partis signataires de la déclaration de l’Union civile sont : Afek Tounes, Al-Badil Ettounsi, Machrou Tounes, La Tunisie d'abord, Al-Joumhouri, Al-Moustaqbal (l'Avenir), Al-Massar, le Parti du travail patriotique et démocratique, La Rencontre démocratique, le Mouvement démocrate et Al-Moubadara.