Il a estimé que la HAICA, par sa récente décision et ses conditions impossibles à remplir, a ‘’volé’’ à la presse son rôle actif. Sans couverture des campagnes électorales, on ne peut pas parler de vie politique, a-t-il dit, affirmant que ‘’la presse privée ne peut être que libre’’.

Pour ce journaliste de Radio Med, la campagne des élections municipales en Tunisie est ‘’en état de mort politique’’, expliquant la gravité de la décision de la HAICA par la forte désaffection des Tunisiens à l’égard des élections et leur réticence à se rendre aux urnes. C’est ce qui, a-t-il prédit, risquerait de discréditer le scrutin et d’éloigner les gens de la vie politique, ce qui ne sera pas sans conséquence pour l’échéance de 2019.

Pour Mondher Bedhiafi, la solution la mieux indiquée pour surmonter l’écueil de la décision de la HAICA à laquelle il a reproché de manquer de pertinence et de sagesse, est de boycotter les campagnes électorales, indiquant que Radio Med, comme d’autres radios et télévisions privées, ‘’a trouvé son bonheur en se focalisant sur les préoccupations des gens, loin de la politique’’.