Les intéressés ont été ‘’libérés sans jugement’’ après avoir subi de 5 à 6 mois de résidence surveillée, a ajouté Bouhlel qui s’exprimait, mardi 18 septembre 2018, au micro de Mosaïque FM.

‘’L’élargissement de ces gens et de cette manière a attiré l’attention du Groupe des cinquante avocats qui soupçonnaient un traitement sélectif des personne et une fabrication de toutes pièces de preuves, dans le cadre de cette guerre menée par le gouvernement’’, a encore déclaré Boujlel, s’interrogeant sur le sort des autres personnes restées en détention, une vingtaine, après la libération forcée de deux détenus au motif de l’expiration du délai légal des 14 mois.

Pour Nizar Boujlel, l’adhésion de la guerre contre la corruption ne cache pas des présomptions de tentatives de règlements de comptes entre de nouveaux hommes d’affaires et des responsables de l’Etat, jugeant impensable de mettre quelqu’un en prison pour ne pas avoir déclaré des revenus au fisc ou à cause d’affaires douanières dont la peine maximale ne dépasse 16 jours de prison.

Bouhlel a d’autre part cité le cas d’un commerçant d’articles d’habillement ‘’dont la valaur de la marchandise ne dépasse pas les 40 mille dinars mais auquel la douane réclame 116 millions de dinars’’.