L'agence Nova a indiqué, citant les mêmes sources, que le ministre portugais des Affaires étrangères, qui s'est rendu en visite en Tunisie les 9 et 10 mai, accompagné de son homologue belge, a mis en exergue la position tunisienne lors de la rencontre d'hier.

 Le ministre portugais a souligné que "l'intérêt manifesté ces derniers mois a été apprécié" et que "nous devons en récolter les bénéfices".
L'Italie a été la première à parler de la situation en Tunisie lors de la réunion, et elle a reçu le soutien de certains ministres d' autres pays qui lui ont emboîté le pas.
L'agence a indiqué que parmi les différents aspects qui ont été discutés concernant la situation en Tunisie figurent ceux liés au soutien du Fonds monétaire international et aux réformes nécessaires.

Il est à noter que la situation en Tunisie était lundi encore sur la table de la réunion du Conseil des affaires étrangères de l'Union européenne.

Le ministère des Affaires étrangères de l'Union a rappelé dans un "tweet" publié sur sa page Twitter que son ordre du jour comprend, outre "l'invasion russe de l'Ukraine, la situation dans les Balkans, en Afrique centrale et la situation en Tunisie".

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, avait confirmé que son pays "avait enfin réussi à transformer la discussion sur la Tunisie au niveau de l'Union européenne en une réelle volonté de traiter concrètement la situation de ce pays".

"L'essentiel pour nous est la stabilité dans la région et la confrontation aux flux de migrants irréguliers qui partent du port de Sfax", a déclaré l'agence italienne "Aki", citant Tajani aux journalistes à l'issue de la réunion des Affaires étrangères européennes. Conseil à Bruxelles hier.