Les magistrats examinent les mouvements envisageables pour mettre un terme à la crise du CSM

Les magistrats examinent les mouvements envisageables pour mettre un terme à la crise du CSM

Les magistrats examinent ce samedi, au cours d'un conseil national extraordinaire, convoqué par l'Association des magistrats tunisiens (AMT), les mouvements de protestation envisageables pour pousser le gouvernement à hâter la promulgation des décrets de nomination du reste des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).


Raoudha Karafi, présidente de l'AMT a déploré " l'absence d'une volonté politique pour résoudre la crise prolongée que connaît le CSM ".
Elle a appelé à l'application des arrêts du Tribunal Administratif (TA) rendus lundi dernier portant report des décisions issues de la réunion du CSM.
Selon Karafi, les arrêts du TA qui sont venus consacrer le respect de la légitimité et des lois, constitueront un tournant décisif dans le règlement de la crise du CSM.
Pour rappel, le TA a reçu trois requêtes pour la suspension des décisions issues de la réunion du CSM et au report de leur exécution.
Vingt neuf membre avaient participé à cette réunion qui a eu lieu le 29 décembre dernier au cours de laquelle le juge Mohamed Hedi Zeramdini a été élu président du Conseil et l'avocate Asma Ben Arbia sa vise-présidente.
Le processus d'installation du CSM connaît un blocage même après la prestation de serment de ses membres, le 14 décembre dernier. Un blocage lié notamment, au choix des membres désignés en leur qualité et qui sont au nombre de 12.