Remaniement ministériel : les partis de l'opposition contre !

Remaniement ministériel : les partis de l'opposition contre !

Des partis politiques de l'opposition ont critiqué, vendredi, dans des communiqués, concernant le remaniement ministériel annoncé, mercredi, par le chef du gouvernement Habib Essid avant de le soumettre à l'Assemblée des représentants du peuple pour le vote de confiance.


Pour le Parti des patriotes démocrates unifié "Watad", cette nouvelle composition du gouvernement "va aggraver la crise et augmenter les tensions politiques et sociales dans le pays".

Le parti a appelé les députés à "assumer leurs responsabilités et à voter contre ce remaniement", soulignant l'impératif que "les positions des forces politiques, civiles, progressistes et démocratiques soient unifiées afin de faire face à de telles méthodes de gouvernance, lit-on dans leur communiqué.

Al-Watad a ,également, estimé que la nouvelle composition va consolider la position du mouvement Ennahdha au gouvernement. Un parti, selon lui, "responsable de la détérioration de la situation économique, sécuritaire et sociale constatée après le règne de la Troïka", estime le parti.

Le Parti des Travailleurs a, quant à lui, considéré que ce remaniement n'avait pas été précédé par des concertations ni par un débat sur le rendement du gouvernement un an après son accès au pouvoir. Il a estimé que les partis de l'opposition ont été exclus ainsi que les organisations sociales et la société civile, ajoutant que la composition gouvernementale proposée "s'est limitée à servir les intérêts de la coalition au pouvoir".

Le parti a, en outre, exhorté le parlement à "engager un débat sur l'évaluation de l'action du gouvernement et à retirer sa confiance aux symboles de l'échec".

De son côté, le mouvement Al-Binaa a affirmé que le remaniement ministériel ne répond pas aux aspirations du peuple tunisien et des politiques à renforcer la position des compétences indépendantes. Le mouvement a aussi critiqué la réduction du nombre de femmes dans le gouvernement proposé (trois ministères). Cela va à l'encontre, a-t-il dit, des principes de la République et des valeurs de la Constitution qui a confirmé le principe de la parité.