Saïed a précisé, dans une déclaration avant de quitter la Tunisie vers Djeddah, qu'il ne s'immisce pas dans le système judiciaire, mais qu'il  ne veut pas que quiconque dans ce pays soit lésé.

Le président de la République a également affirmé son respect de l'indépendance de la justice, déclarant : "Il n'y a absolument aucune justification pour arrêter des étudiants alors qu'ils s'apprêtent à passer des examens", appelant "le Conseil supérieur de la magistrature à assurer la justice pour tous les Tunisiens".

Dans une déclaration vidéo diffusée sur la page officielle de la Présidence de la République, le chef de l'État a déclaré : « Nous ne permettrons pas que quiconque soit opprimé dans ce pays, ni que les oppresseurs qui ont pillé le pays et abusé le peuple restent libres et que des étudiants innocents soient arrêtés."

Il a poursuivi : "Je ne pense pas que les juges qui se sentent responsables historiquement dans cette circonstance particulière de l'histoire de la Tunisie acceptent l'arrestation d'étudiants".

Rappelons que cette arrestation est intervenue après que les deux étudiants ont publié une vidéo d'une chanson satirique sur les réseaux sociaux, critiquant la loi sur la consommation de cannabis et les agissements des agents de sécurité avec les jeunes et reprenant l'air de la chanson du célèbre éléphant des dessins animés Babar.

Les deux jeunes étudiants arrêtés qui encourent des peines de prison pouvant dépasser un an on été relâchés cet après-midi peu après la déclaration du président