Le ministre de l’Equipement : 9 MD, le coût du Km de route

Le ministre de l’Equipement : 9 MD, le coût du Km de route

Le ministre de l’Equipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire qui était jeudi 22 février 2018 l’invité de l’émission Ness Nassma, s’est longuement exprimé sur l’état des autoroutes et sur le réseau routier en général, indiquant que le coût du kilomètre de route bitumée s’élève à 9 millions de dinars.


Pour le ministre, ''les critiques dont le ministère de l’Equipement est régulièrement la cible au sujet de l’Etat des routes ne prennent pas en compte les réparations effectuées en permanence et la maintenance périodique des autoroutes, des routes nationales et régionales et même des pistes rurales''. Selon lui, ''les standards internationaux recommandent la maintenance des routes tous les 7 à 10 ans par l’adjonction d’une couche bitumeuse au terme de cette période, surtout en ce qui concerne les routes de grande circulation''.

L’aspahltage de 4500 Km de piste programmé

Certaines autoroutes connaissent un trafic moyen de 80 mille véhicules/jour, a-t-il ajouté, précisant toutefois qu’il n’y a eu aucune intervention de maintenance du tronçon Tunis-Hammamet de l’A1 ou de celui de Sousse-Sfax durant les 10 dernières années pour des considérations de coûts trop élevés.

Par contre, le ministre a fait état de l’exécution de travaux de maintenance de l’autoroute Tunis-Bizerte et de la route de Mornag qui subissent une grande pression du fait des passages fréquents de camions lourds ne respectant pas les limites de charge.

S’agissant des pistes rurales, Arfaoui a indiqué que l’objectif de l’Etat en la matière est de réaliser l’asphaltage de 4500 km de pistes dans tout le pays mais, a-t-il précisé, ''ce sont les fonds qui défaut'', n’écartant pas de comprimer les coûts de manière à pouvoir asphalter plus de pistes à moindre coût mais au détriment de la qualité, sachant que le prix de l’asphaltage s’élève à 9 MD/Km.

S’agissant des routes communales, le ministre a déploré l’absence de coordination entre les divers intervenants (SONEDE, STEG, télécoms, municipalités, ONAS) pour programmer des interventions simultanées sur une même chaussée pour moins de désagréments, faisant valoir que certaines interventions urgentes sont inévitables en raison de la vétusté du réseau de distribution de l’eau (qui date parfois de plus d’un demi-siècle).

Le même jour, était voté au parlement le projet de loi portant sur le financement de l’autoroute Tunis-Jelma (sur 188 Km).