Dans un communiqué rendu public lundi 26 février 2018, le ministère considère que « cette grave succession incite à douter du caractère fortuit des incendies, d’autant que ces derniers mettent en péril la sécurité des élèves et du service public de l’éducation, compromet la bonne marche de l’action éducative et altère l’environnement éducatif en général ».

Une action de coordination est en cours avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur et avec les autorités régionales pour délimiter les responsabilités et enquêter sur le pourquoi et le comment de ces incendies, outre les dispositions à prendre pour mieux sécuriser les internats, y renforcer les conditions de sûreté et mettre en place des cellules de crise aux niveaux central et régional pour assurer le suivi et veiller à ce que pareils incidents ne se reproduisent plus », a ajouté le ministère dans son communiqué.

L’école publique se trouve aujourd’hui face à un nouveau défi. Elle est confrontée aux forces du sabotage méthodique et à des campagnes de chantage destinées à attenter à sa sécurité, à saper son prestige, à salir ses responsables et à faire douter de sa capacité à réunir les conditions de la sécurité et de l’accompagnement des élèves », souligne encore le ministère.