Le gouvernement rejette l’initiative de la fédération de l’enseignement

Le gouvernement rejette l’initiative de la fédération de l’enseignement

La Fédération générale de l’enseignement secondaire a fait part, dimanche 22 avril 2018, de sa disposition à engager des négociations sérieuses, responsables et sans conditions avec les deux ministères de tutelle, ceux de l’Education et de la Jeunesse et du Sport.


Seulement voilà, l’initiative est conditionnée, ce qu’à refusé le gouvernement, ce lundi 23 avril 2018, à travers la déclaration de son porte parole Iyad Dahmani, qui a affirmé qu’on ne peut parler d’initiative quand il n’y a que des conditions de la part de la fédération de l’enseignement secondaire. ‘’En réalité nous avons fait quelques pas en arrière’’, a-t-il précisé, dans une déclaration à shemsfm.

Dahmani a expliqué que rien ne justifie le blocage des notes et la suspension des cours et qu’il ne trouve aucune explication à ces discours enflammés et l’escalade, empruntés par la fédération, surtout que le gouvernement, selon lui, était prêt, depuis le début de la crise, aux négociations.

Aucun conflit n’oppose le gouvernement aux enseignants

Le porte parole du gouvernement a souligné l’absence de tout conflit entre le gouvernement et les enseignants, indiquant ‘’les éducateurs ne sont pas nos ennemis. Il faut laisser l’intérêt de l’élève de côté et délaisser l’épée de Damoclès dont l’ombre plane sur l’année scolaire’’. ‘’Certes, il y a de réelles inquiétudes’’ a-t-il indiqué se demandant sur l’attitude à emprunter et le comportement à adopter dans une telle situation.

Selon lui, le gouvernement compte sur la voix de la sagesse qui doit l’emporter, soulignant que les enseignants méritent, en réalité, plus qu’ils ne demandent.

Dahmani a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir le secteur de l’enseignement et de lui conférer l'attention qu’il requiert, dès que la situation économique du pays s’améliore.

Le porte parole a souligné que le gouvernement considère l’UGTT comme son partenaire, insistant sur l'intérêt national qui doit prévaloir avec une reprise des cours.