Le FMI annonce l’accès de la Tunisie à une nouvelle tranche de prêt de 249 Millions USD

Le FMI annonce l’accès de la Tunisie à une nouvelle tranche de prêt de 249 Millions USD

Le Conseil d'administration du FMI a annoncé avoir achevé le troisième examen du programme économique de la Tunisie, dans le contexte de l’arrangement relatif au Plan de financement élargi. De ce fait, précise l’organisme, la Tunisie a accès à une nouvelle tranche de prêt de 249 millions de dollars US, sur un total de 1139 millions USD déjà octroyés, soit un peu plus du tiers de l’enveloppe globale convenue en vertu de l’accord du 20 mai 2016, d’un montant de 2,9 milliards USD.


Le programme de réforme du gouvernement, soutenu par l'arrangement avec le FMI, rappelle le communiqué mis en ligne lundi 9 juillet 2018 sur le site web officiel de l’institution de Washington, vise à renforcer la reprise en réduisant les vulnérabilités macroéconomiques.

Par la voix de son directeur exécutif adjoint, le FMI estime que la croissance s'est accélérée au début de 2018 et la confiance s'est améliorée, mais les déséquilibres macroéconomiques persistent. Le chômage n'a baissé que marginalement, l'inflation reste élevée, le budget et les déficits du compte courant sont importants et les réserves internationales sont inférieures au niveau recommandé.

Cependant, ajoute-t-il, la mise en œuvre des politiques et des réformes s'est nettement améliorée depuis le deuxième examen. Les autorités tunisiennes restent fermement attachées à une approche progressive et équilibrée sur le plan social de l'ajustement macroéconomique, qui est soutenu par l'accord quadriennal conclu dans le cadre de la facilité élargie de financement. Le succès du programme des autorités dépend des efforts soutenus déployés pour réduire les vulnérabilités macroéconomiques, assurer une protection sociale adéquate et favoriser la création d'emplois.

Atteindre les objectifs budgétaires des autorités nécessite de faire face aux pressions budgétaires. Les priorités politiques pour 2018 comprennent une meilleure collecte des impôts, des ajustements des prix énergétiques pour limiter l'impact des prix internationaux du pétrole sur le budget, des départs volontaires pour les fonctionnaires, l'absence de nouvelles hausses salariales et une réforme des retraites, ajoute le FMI.