Rebhi a ajouté qu’il y a 255 millions m³ d’eaux traitées, dont 14 % seulement, sont utilisées.

Abdallah Rebhi, a précisé que l'élévation du niveau de la mer, en raison du réchauffement climatique, a contribué à la salinité des nappes côtières, à l’instar des eaux de Mahdia, Ksour Essef, Gabes Nord et Sud. Ce qui confirme, selon lui, l’importance de la valorisation de l'exploitation de ces ressources en eau, hautement salines.

Rebhi, a indiqué, qu’après 3 années de sécheresse, deux solutions s’imposent : la rationalisation de l’eau, choix difficile qui impacte directement le consommateur, ou encore l’identification de nouvelles ressources. Dans ce contexte, il a annoncé que la Tunisie compte développer une nouvelle industrie de dessalement de l’eau.

Le secrétaire d’Etat que le ministère de l’Agriculture, de la pêche et des ressources hydrauliques, a une stratégie pour l’exploitation des eaux usées traitées, et l’amélioration de leur qualité en vue de leur utilisation, dans le secteur agricole.

Il a fait remarquer que le secteur agricole qui accapare 85 % des ressources hydrauliques, contribue à hauteur de plus de 8 % du PIB du pays, 8 % des investissements et 10 % du total des exportations.