la Tunisie classée 2è plus gros pêcheur de requins, espèces en voie de disparition…

la Tunisie classée 2è plus gros pêcheur de requins, espèces en voie de disparition…
A l'occasion de la journée mondiale des requins célébrée le 14 juillet de chaque année, le Fond mondial pour la nature (WWF) a publié un rapport intitulé ‘’Les requins en crise : un appel à l’action pour la Méditerranée’’.

Le rapport a dressé un classement des pays connus par leur pêche des requins. La Tunisie vient, en effet, d'être classée comme le deuxième plus gros pêcheur de requins de la Méditerranée après la Libye.


Malgré que plus de la moitié des espèces de requins et de raies de la mer sont menacés dans la région méditerranéenne, la Tunisie pêchent près de (4.161 tonnes) et la Libye (4.260 tonnes). Ces derniers assurent des prises trois fois supérieures à celles de l’Italie (1.347 tonnes) et de l’Egypte (1.141 tonnes).


L'organisation a, par ailleurs, évoqué d'autres menaces, pesant sur les requins de la Méditerranée. En effet, outre la pêche, les requins sont confrontés ingèrent ou s’étranglent avec des morceaux de plastique. 


Ils sont également la cible d’un commerce illégal, relève la même source, expliquant que des analyses ADN ont montré que de nombreux consommateurs pensant manger de l’espadon de Méditerranée, retrouvent de la viande de requin dans leur assiette. 


Ce qui représente, selon WWF, des risques pour la santé humaine, en raison des concentrations de mercure qui dépassent largement les limites légales de sécurité fixées pour certaines espèces de requins.


‘’ Les requins pourraient disparaître de la Méditerranée. Leur déclin rapide est l’indicateur le plus sérieux du mauvais état de santé de la mer et des pratiques de pêche irresponsables. Tous les pays méditerranéens sont responsables. Les requins font partie de notre mer et de notre culture depuis des milliers d’années. Nous devons agir rapidement pour assurer leur survie dans le futur ‘’, souligne Giuseppe Di Carlo, directeur du WWF cité par un communiqué de l'organisation.