La Fédération générale de l'enseignement supérieur boycotte les assises de la réforme du secteur

La Fédération générale de l'enseignement supérieur boycotte les assises de la réforme du secteur

La Fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique relevant de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) a boycotté les assises de la réforme de l'enseignement supérieur qui ont démarré hier, samedi 2 décembre 2017 à Hammamet, conformément aux décisions de sa commission administrative qui a, également appelé à une grève générale dans tous les établissements universitaires, le 7 décembre courant.



La fédération a, en outre, appelé les professeurs universitaires à boycotter, à partir de janvier 2018, les soutenances de thèses et de projets de fin d'études.
Par ailleurs, le bureau exécutif de l'Ugtt avait indiqué, vendredi sur sa page officielle qu'il n'est pas concerné par la participation aux assises de la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, appelant l'ensemble des structures de l'organisation ouvrière à respecter cette décision.
Dans ce communiqué publié quelques heures avant le démarrage de ces assises, l'Ugtt a appelé le ministère de tutelle à respecter l'approche participative dans toute réforme qu'il envisage entreprendre.
Le secrétaire général de la fédération générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Hassine Boujarra a déclaré hier, samedi 2 décémbre 2017 que la commission administrative tenue le 18 novembre 2017, a décidé d'observer une série de mouvements de protestation dont le boycott des assises de la réforme de l'enseignement supérieur qui ont été préparées, estime-t-elle, d'une manière unilatérale.
L'orateur a rappelé que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a supprimé les commissions de réforme composées de représentants des structures pédagogiques, du gouvernement et du syndicat.
Boujarra a ajouté que le ministre a créé l'année dernière 10 nouvelles commissions qui ont été refusées par la fédération.
Le responsable syndical a fait savoir que le ministre a refusé l'appel du syndicat à reporter la date de ces assises afin de faire participer toutes les parties concernées à cette réforme.