La CA de l’UGTT demande aux enseignants de ‘’déjouer les complots contre le peuple’’

La CA de l’UGTT demande aux enseignants de ‘’déjouer les complots contre le peuple’’

La commission nationale administrative de l’UGTT a appelé les structures syndicales et les enseignants du secondaire ’’à déjouer les complots contre le peuple’’ en reprenant les cours et en remettant les notes à l’administration’’.


Dans un communiqué à l’issue de sa réunion, lundi 23 avril 2018 à Hammamet, la CA a pris une décision en faveur de la reprise des cours et de la remise des notes. Elle a réaffirmé en outre son attachement à l’engagement des négociations, mardi, avec la fédération générale de l'enseignement secondaire et le bureau exécutif national au sujet des revendications des éducateurs, le sauvetage de l'école publique et la réforme du système éducatif.

La CA a dénoncé "la légèreté avec laquelle le gouvernement a traité la crise de l'enseignement et pour le retardement des réformes, la dégradation de l'école publique et de la condition des enseignants

La commission a fait porter au gouvernement la responsabilité de cette dégradation pour avoir tardé à résoudre la crise et pour avoir posé des conditions excessives, se servant de la crise comme diversion pour masquer son échec.

Elle a accusé le gouvernement de vouloir se venger de l'UGTT pour avoir demandé d’injecter du sang frais dans les structures de l'Etat et du gouvernement. Elle l’a aussi accusé de diaboliser les enseignants, leur fédération générale et la centrale syndicale et de remonter les Tunisiens contre la centrale syndicale par médias interposés.

Pour la commission administrative, ‘’e gouvernement a choisi la politique de la terre brulée, a poussé pour une année blanche.

Saluant la lutte des enseignants et réitérant son soutien à leurs revendications, elle a demandé au gouvernement d'honorer ses engagements en entamant cette semaine les négociations sociales dans la fonction publique et le secteur public et de proclamer son attachement aux accords signés et au règlement dess dossiers en suspens.

Le communiqué a relevé l'aggravation de la crise politique, économique et sociale, du fait de la monopolisation de l'opinion et de la fuite en avant du gouvernement, en violation du principe de partenariat et du dialogue social.