L’UGTT met en garde contre les conséquences des classifications internationales de la Tunisie
L’Union générale tunisienne du travail a mis en garde contre les conséquences de l’inclusion de la Tunisie dans la liste des paradis fiscaux puis sur celle des pays tiers susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme.
L’UGTT s’interroge, jeudi 8 février 2018 dans un communiqué, sur la question de savoir qui assume la responsabilité de la classification de la Tunisie sur ces deux listes. « Seraient-ce l’UGTT et les salariés ou alors les partis financés par l’argent sale ? », ajoute le communiqué.
Le secrétaire général de la centrale syndicale Noureddine Tabboubi avait imputé la situation critique par laquelle passe le pays au fait que « certains partis ne savent ce que c’est gouverner l’Etat civil démocratique » et qu’ils ont « échoué depuis la révolution à identifier des alternatives et des solutions à même de surmonter les difficultés économiques et sociales que connaît le pays ».
Tabboubi a appelé les partis à prendre la mesure de la gravité des classifications internationales et de la crise de confiance qui caractérise désormais, selon lui, la relation entre le peuple et la classe politique, considérant que la crise économique et sociale en Tunisie s’est aggravée après la révolution du fait des frictions politiques entre les partis.
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