Dans une déclaration, l'Institut regrette la recrudescence de la violence verbale "et même physique" ainsi que le déferlement des discours de haine dans l'espace public, appelant à faire prévaloir l'intérêt des Tunisiens et du pays.

L'Institut arabe des droits de l'homme insiste sur la préservation de la justice transitionnelle et le parachèvement de la mise en place des instances constitutionnelles en leur donnant les moyens de leur action.

Toutes les composantes de la société se doivent d’œuvrer à l'instauration de l'Etat de droit et d'entamer, sans plus attendre, les réformes nécessaires dans les domaines vitaux comme l'enseignement, la santé, la justice et l'emploi.

Et d'ajouter que la normalisation des discours de haine et des comportements agressifs prouve l'existence d'une réelle et profonde crise culturelle. C'est aussi le résultat d'un blocage, inconscient ou voulu, au niveau du processus de réforme et de transition démocratique, constate l'organisme dans sa déclaration.