L'entretien a porté sur l'immigration et les négociations avec le FMI : Saied reçoit Meloni au palais de Carthage
La rencontre a abordé de nombreux sujets, dont le dossier de l'immigration, qui est qualifiée d'illégale ou irrégulière, et qui est en fait une immigration inhumaine. Dans ce contexte, le président de la République a déclaré que la Tunisie porte de nombreux fardeaux, car elle n'est plus seulement un point de transit, mais aussi une destination pour de nombreux immigrés qui s'y installent illégalement. La législation monopolise son application, et cette législation est celle qui s'applique à tout le monde sans exception.
Le chef de l’État a souligné que ce phénomène qui s'aggrave de jour en jour ne peut être abordé que collectivement et a appelé à une solution commune dans le cadre d'un sommet regroupant tous les pays concernés, que ce soit du sud de la Méditerranée, du sud du Sahara ou du nord de la Méditerranée.Tous les chemins ne mènent plus seulement à Rome, mais sont devenus Il mène aussi à la Tunisie, ce qui est un phénomène anormal, ni pour la Tunisie ni pour les pays vers lesquels affluent ces immigrés. Le président de la République a pointé l'existence de réseaux criminels qui font le trafic d'êtres humains et d'organes, que ce soit dans les pays africains ou dans les pays du nord de la Méditerranée, appelant à travailler ensemble pour éliminer les organisations qui considèrent ces immigrés comme une marchandise jetée à la mer. ou les sables des déserts avant qu'ils n'atteignent les zones où ils veulent s'installer.
Le Président de la République a souligné que la solution ne peut être la sécurité, car la sécurité est chargée de lutter contre les crimes de toutes sortes, mais qu'elle n'est pas l'outil pour éliminer la misère, la pauvreté et les privations, réitérant la nécessité de s'attaquer collectivement aux causes pour insuffler l'espoir dans le cœur des immigrés pour qu'ils ne quittent pas leur patrie, par un travail économique et social intensif, qui élimine le désespoir et le remplace par l'espoir.
Quant aux négociations avec le Fonds monétaire international, le président de la République a renouvelé son rejet de tout diktat, notant que ceux qui délivrent des ordonnances toutes faites sont comme un médecin qui rédige une ordonnance avant de diagnostiquer une maladie. n'affecteront que la paix civile en Tunisie exploseront, mais affecteront toute la région sans exception.
Au cours de cette rencontre, le président de la République a évoqué la question de l'annulation des dettes qui pèsent sur l’État tunisien et de leur conversion en projets de développement, d'autant que nombre de ces dettes ont été saisies avec le témoignage de pas mal d'institutions internationales.
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