Kais Saied a déclaré : « Je suis venu à Sfax pour examiner les conditions liées à l'immigration, et aussi pour écouter les citoyens. J'étais avec un certain nombre d'Africains, et nous sommes aussi des Africains. Ce sont nos frères et nous les respectons, mais cette situation en Tunisie n'est pas normale, et il faut mettre fin aux conditions inhumaines."

"Nous portons la grande responsabilité de préserver l'État et sa souveraineté, et nous n'acceptons pas que quiconque soit traité de manière inhumaine, et nous travaillons pour que tous ceux qui viennent en Tunisie aient un statut légal. Ce sont des victimes d'un système mondial qui ne les traite pas comme des êtres humains, mais comme de simples numéros », a-t-il dit.

Il a souligné que « la solution ne peut être qu'humaine et collective, basée sur des normes humanitaires, mais sous la loi de l'État. Nous ne pouvons pas jouer le rôle que certains autres cachent en étant les gardiens de l'Europe. La solution ne doit pas se faire au détriment de l'État tunisien, et nous protégerons ces personnes mais ils doivent aussi se conformer à la loi."

Le président de la République a estimé que les statistiques annoncées pouvaient être erronées, déclarant : "Chaque jour, un grand nombre d'entre eux vont et viennent surtout à Sfax. Ils sont victimes de la pauvreté, des guerres civiles et de l'absence de l'État, et ils arrivent en Tunisie pour vivre dans la misère." le président a conclu : " Nous sommes capables d'offrir des leçons d'humanité à ceux qui n'ont pas d'humanité."