Evoquant les derniers événements sociaux en Tunisie, Elkabbach a parlé de rébellion sociale, ce que Caid Essebsi a rectifié par des expressions de jeunes dont les revendications, notamment, l’emploi, n’ont pas été satisfaites. ‘’C’est un constat a-t-il affirmé et non une autocritique. En Tunisie, nous édifions un processus démocratique, au sein duquel la liberté de la presse est respectée, la liberté d’expression et de manifester sont respectées. Toutefois, cela ne justifie point les casses’’.

BCE a encore souligné, en réponse au commentaire du journaliste que certes la liberté à elle seule ne nourrit pas. ‘’C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il est de la responsabilité de ceux qui sont au pouvoir de faire le maximum, pour qu’on offre du travail aux jeunes, car il y a du chômage, et une source et une ressource de dignité’’.

Revenant sur les relations tuniso-françaises, BCE a souligné que ‘’ça a toujours marché entre la Tunisie et la France et maintenant entre le président Macron et lui-même. ‘’Avec cette visite d’Etat du Président Macron, je pense que les relations entre la Tunisie et la France seront bâties sur de nouvelles bases, surtout dans les perspectives d’avenir’’.

A la question si Emmanuel Macron peut-être un bon partenaire et un allié pour la Tunisie, surtout dans ces moments difficiles, le président tunisien a répondu que oui ajoutant que la Tunisie a besoin de toute l’Europe.

Jean-Pierre Elkabbach n’a pas manqué de rappeler à BCE les points communs entre le jeune fils de la Vème République, Macron et le sage de la jeune démocratie tunisienne, BCE, en l’occurrence, la ténacité et l’audace, outre qu’ils sont tous les deux francs et directs et parlent sans détour.

Une remarque appréciée par le président Caid Essebsi qui a précisé qu’il a été heureux de découvrir que le président français partage, ces mêmes points.