Dans un communiqué publié aujourd'hui, le syndicat a qualifié ces commissions d'’’illégales, contraires à l'éthique et portant atteinte à la crédibilité des diplômes scientifiques’’ par ce qu'il a appelé ‘’l’écrasement du processus d'évaluation et du principe d'égalité des chances entre les étudiants’’.

Le chef de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Noureddine Selmi, a révélé, mardi 15 mai courant, que le Conseil des universités a décidé d'affecter une commission composée d'un groupe d’enseignants universitaires à la place de leurs collègues grévistes pour suivre les progrès des examens.

La décision de créer cette commission fait suite à la grève des enseignants universitaires, affiliés à l’union des enseignants universitaires chercheurs tunisiens (IJABA), refusant de remettre les sujets d’examens. Cette grève a débuté en janvier 2018.