FTDJ : Le gouvernement responsable de la crise de la presse écrite

FTDJ : Le gouvernement responsable de la crise de la presse écrite

La Fédération tunisienne des directeurs de journaux, FTDJ, a publié, samedi 4 mai 2019, un communiqué à travers lequel elle alerte sur la dégradation de la situation de la presse écrite et rejette la responsabilité sur le gouvernement.


Pour la Fédération, le gouvernement n’a jusqu’ici, pris aucune décision susceptible d’aider à garantir la pérennité des institutions relevant du secteur, surtout que les mesures en question ont été approuvées et annoncées, par ce même gouvernement.

Le communiqué indique que de nombreux journaux ont cessé de paraître, d'autres ont changé de périodicité, outre la disparition pure et simple de journaux électroniques, alors que le même sort attend plusieurs autres, attirant l’attention sur l’impasse dans laquelle se sont trouvées deux institutions, en butte à des difficultés considérables, depuis 2011 et en l’absence de toute initiative permettant de débloquer la situation. Ces mêmes institutions se sont vues forcées de licencier des dizaines de leurs agents.

La Fédération souligne qu’elle n’a trouvé aucune réactivité de la part du gouvernement, qui a, au contraire, maintenu la confusion qui caractérise le secteur depuis 2011 et jusqu'à aujourd'hui, sur le plan de la répartition de la publicité publique et du financement du Fonds de soutien à la presse écrite et électronique, en dépit de l’adoption de toutes ces mesures, annoncées depuis le 14 janvier 2017, et qui ne nécessitent pas de lignes budgétaires complémentaires.

Dans son communiqué, la FTDJ, a appelé son comité directeur à tenir une assemblée générale à laquelle prendrait part tous les propriétaires et directeurs de journaux et à organiser une conférence de presse en vue d’informer l'opinion publique, à l’intérieur et à l’extérieur, de la crise qui prévaut dans le secteur et des pratiques arbitraires auxquelles il est confronté.