Forum Transméditerranéen sur les Migrations à Tripoli : Participation de Ahmed Hachani et Khaled Nour

Le Forum transméditerranéen sur les migrations vise à créer un cadre stratégique de dialogue et de coopération entre l’Europe et l’Afrique pour aborder la question migratoire de manière globale, selon les organisateurs.
Lors de ce Forum, les participants examinerons deux principaux axes. Le premier, qui implique les chefs d’État et de gouvernement, aborde la question migratoire à un niveau stratégique, en cherchant à formuler “une vision et des politiques unifiées, à développer les fondements des relations Afrique-Europe basées sur le respect mutuel et les intérêts partagés, et à planifier des politiques de réponse humanitaire rapide qui garantissent les droits et la sécurité des migrants”.
Le deuxième axe, qui concerne les ministres de l’Intérieur et les responsables de la sécurité, aborde les dossiers de coopération en matière de sécurité et d’échange d’expertise et d’informations, ce qui en fait une approche multidimensionnelle (géopolitique, sécuritaire, humanitaire)”.
"La migration est l'un des défis actuels auxquels l'Italie ne peut pas faire face seule et une collaboration avec les pays du continent africain est nécessaire pour résoudre les problèmes." C'est le message lancé par là Première ministre, Giorgia Meloni, qui s'exprimait au Forum sur les migrations transméditerranéennes à Tripoli, une conférence sur la lutte contre l'immigration clandestine organisée par le gouvernement d'unité nationale (Gun) du Premier ministre Abdulhamid Dabaiba. Outre Meloni, le ministre de l'Intérieur s'est également rendu à Tripoli, Matteo Piantedosi, qui a souligné la nécessité de "passer d'une coopération tactique entre pays individuels à une approche régionale stratégique".
Le Forum était divisé en deux segments distincts. Dans la première partie, à laquelle a participé le président Meloni, les chefs d'État et de gouvernement et les chefs des organisations internationales impliquées, une vision stratégique a été esquissée. La deuxième partie, à laquelle a participé le ministre de l'Intérieur Piantedosi avec plusieurs homologues de pays européens et africains, s'est concentrée sur la coopération en matière de sécurité.
Parmi les sujets abordés figuraient la lutte contre le trafic de migrants et les mouvements irréguliers, l'échange d'expériences et d'informations et les voies de migration légales. L'événement a également été organisé dans le cadre du suivi de la visite du Premier ministre Dabaiba à Bruxelles le 15 mai dernier, au cours de laquelle il a rencontré la présidente Ursula von der Leyen pour le développement d'une meilleure coopération entre l'UE et la Libye, également dans le secteur migratoire. priorités partagées.
Pour Meloni, l’immigration irrégulière est l’ennemie de l’immigration légale. "Ce sont les organisations criminelles qui veulent décider qui a le droit ou non de vivre dans nos pays", a-t-elle ajouté.
"Pour les flux migratoires légaux, mon gouvernement a pris des décrets de flux pour trois ans, élargissant les quotas, aussi et surtout pour les nations qui nous aident à lutter contre les trafiquants d'êtres humains", a poursuivi Meloni.
L'une des stratégies pour résoudre les problèmes des rives nord et sud de la Méditerranée, selon la Première ministre, est de lancer "une coopération entre égaux, une coopération stratégique, apportant des investissements pour résoudre les problèmes des deux".
« L’approche prédatrice de l’Afrique est certainement erronée », a ensuite observé Meloni. Sur le plan bilatéral, le Premier ministre a enfin souligné que "pour ce gouvernement italien, la Méditerranée est une priorité et qu'il ne peut y avoir de Méditerranée sans l'Italie et la Libye ensemble".
Suivez Nous