Il a déploré que l’Etat continue de subventionner l’huile végétale, pourtant largement utilisée par des industriels, préconisant plutôt de subventionner l’huile d’olive au profit des couches sociales à bas revenus, d’autant que, a-t-il dit, ‘’l’Etat possède des plantations d’oliviers’’.

Pour Zayani, l’effondremement des prix de l’huile d’olive à l’exportation qui se négocie actuellement à 7,400 dinars contre 9,300 dinars au début de la campagne se répercute directement sur le prix du kilogramme d’olives ‘’au garnd dam de l’agriculteur qui engage des dépenses en vue la campagne suivante’’.

Le syndicaliste a d’autre fait état de pratiques spéculatives sur le marché avec, selon lui, l’entrée en lice d’intrus, y compris des médecins, qui achètent à touur de bras des récoltes sur pied sous prétexte que leurs moyens financiers les leur permettent, d’où le recul des prix, sachant que la récolté n’est pas encore achevée à 100 %. Il a également déploré, pour expliquer l’effondrement des prix, la non intervention du Fonds national de soutien à l’huile d’olive, outre l’installation en Tunisie de sociétés étrangères, principalement italiennes et espagnoles, qui pratiquent le négoge de l’huile d’olive pour le compte de grands groupes internationaux et qui ajoutent à la volatilité du marché.