Les accords conclus entre les deux parties sont les mêmes qu’auparavant pour ce qui est de booster les relations tuniso-françaises. « Ils n’ont rien apporté de nouveau, d’autant que la France est le premier partenaire économique de la Tunisie », a-t-il ajouté.

L’ancien ministre trouve aussi que le discours de mercredi du chef de l’Etat français « n’a rien de neuf, contrairement à ce qu’on en attendait », et que le président français a paru surtout défendre la langue française et la francophonie.

« Il n’y a pas eu non plus assez de messages adressés par la Tunisie à la France pour ce qui est de développer le partenariat entre les deux pays pour les 20 années à venir », a-t-il encore déclaré, indiquant que les dettes de la Tunisie envers la France représentent 7 % de sa dette extérieure.

Fakhfakh s’est par ailleurs interrogé se rôle joué par la France pour faire sortir la Tunisie de la liste dite des paradis fiscaux qu’il a qualifiée d’ »infâme », faisant remarquer que ce classement n’aurait jamais dû être à l’ordre du jour et que la Tunisie en paiera le tribut.