Des députés ont évoqué plusieurs questions liées à la vétusté de l'infrastructure des écoles dans les zones rurales et urbaines, l’abandon scolaire, l'encombrement des classes, la mise en place de l’école numérique et la régularisation de la situation des enseignants remplaçants, outre l'examen du dossier des candidats admis au Capes.

Le député Taoufik Jomli a parlé de la détérioration de l’infrastructure de plusieurs écoles et lycées dans le gouvernorat de Ben Arous, appelant le ministère de l'éducation à visiter ces établissements scolaires pour prendre connaissance de l'état de délabrement des salles de classe et des laboratoires.

Il s'est également interrogé sur le programme du ministère portant sur la protection des enseignants et des établissements scolaires contre la violence et les agressions.

De son coté, la députée Houda Slim a mis l'accent sur l’expérience pionnière des pays scandinaves dans le secteur éducatif, appelant à réviser les horaires des cours et à élever le budget alloué au ministère de l’éducation.

Par ailleurs, la reprise d'un dialogue sérieux entre le ministère de l’éducation et la partie syndicale a été au centre d'intérêt des députés.

La députée Hajer Ben Ahmed a affirmé que la grève est un droit qui ne doit nullement nuire aux intérêts des élèves.