Déficit budgétaire en baisse pour les 7 premiers mois de l’année

Déficit budgétaire en baisse pour les 7 premiers mois de l’année

Le déficit budgétaire a sensiblement baissé au cours des sept premiers mois de l'année 2018, s’établissant à deux milliards de dinars, contre 3,2 milliards de dinars, en juillet 2017, d’après ‘’Les résultats provisoires de l'exécution du budget de l'Etat à fin juillet 2018’’, bilan provisoire publié par le ministère de Finances.


Le gouvernement tablait, dans le cadre de la Loi de finances 2018, sur un déficit de l’ordre de 5,2 milliards de dinars, pour toute l’année, soit 4,9% du PIB.

Selon le ministère de Finances, cette maîtrise du déficit a été rendue possible par l'accroissement du volume des recettes fiscales, les impôts indirects, en particulier ( 8,6 milliards de dinars en juillet 2018 contre 7 milliards de dinars en juillet 2017), via la TVA (4 milliards de dinars durant les sept premiers mois de 2018, contre 3,3 milliards de dinars durant la même période de 2017), les droits de douanes (0,6 milliard de dinars contre 0,4 milliard de dinars), la tawe à la consommation (1,5 milliard de dinars contre 1,3 milliard de dinars) et d’autres impôts indirects (2,3 milliards de dinars contre 1,9 milliards de dinars).

Quant aux recettes non fiscales, elles ont progressé de 150%, passant de 0,7 milliard de dinars à 1,7 milliard de dinars, durant la période de juillet 2017-juillet 2018, et ce, grâce, essentiellement, à la hausse des revenus des participations des sociétés publiques (611 millions de dinars-MD en juillet 2018 contre 18 MD en 2017), des recettes des redevances du gazoduc acheminant le gaz algérien vers l’Italie, via la Tunisie (265 MD contre 147 MD), et d’autres recettes non fiscales (464 MD contre 311 MD).

Les dépenses de l’Etat se sont elles aussi accrues, à 20,6 milliard de dinars à fin juillet 2018, contre 19,7 milliards de dinars au cours de la même période de l’année précédente, en raison notamment à la hausse des dépenses hors principal de la dette (17,9 milliards de dinars contre 16,4 milliards de dinars, au cours de la période juillet 2018-juillet 2017), résultant de l’accroissement des intérêts de la dette (1,8 milliard de dinars contre 1,5 milliard de dinars) et des dépenses de développement (3,2 milliards de dinars contre 2,9 milliards de dinars).

Par contre, le remboursement de principal de la dette a baissé, à fin juillet 2018, pour se situer à 2,6 milliards de dinars, contre 3,3 milliards de dinars en juillet 2017.