Caïd Essebsi réaffirme, à Abbas l'engagement indéfectible de la Tunisie pour la cause palestinienne
Le président de la République Béji Caïd Essebsi a affirmé aujourd’hui, jeudi 7 décembre 2017, "l'engagement indéfectible de la Tunisie à ne ménager aucun effort aux côtés de pays frères et amis pour mobiliser le soutien international et placer de nouveau la cause palestinienne au cœur des préoccupations de la communauté internationale".
La Tunisie est résolue "à arracher une reconnaissance totale quant au droit du peuple palestinien à instaurer un Etat indépendant avec pour capitale Al Qods Al-Charif", a souligné le président de la République dans un message adressé au président palestinien Mahmoud Abbas.
Dans ce message, le président de la République réaffirme le soutien absolu de la Tunisie à la cause palestinienne et son entière solidarité avec le peuple palestinien suite à l'annonce de l'administration américaine de reconnaitre Al Qods capitale d'Israël et d'y transférer son ambassade.
"En cette conjoncture difficile, tous les pays arabes et musulmans et toutes les forces éprises de paix doivent agir en toute urgence pour éviter que des décisions similaires soient prises à l'égard de la ville d'Al Qods, qui constitue une partie intégrante des territoires occupés depuis 1967", lit-on dans le message. Le chef de l'Etat a estimé que la décision américaine est "une violation flagrante des droits historiques du peuple palestinien et une atteinte à ses aspirations légitimes à obtenir sa liberté et son indépendance".
C'est également "une violation manifeste des résolutions internationales y afférentes et des accords entre les parties palestinienne et israélienne sous l'égide des Etats Unis, en vertu desquels le statut de la ville d'Al Qods doit être examiné dans le cadre des négociations pour un règlement définitif", soutient le président de la République.
Et d'ajouter que "la prise d'une telle décision fait preuve de partialité manifeste en faveur d'Israël et d'infraction aux Chartes internationales rendant difficile la relance du processus de paix. Une décision qui contribue aussi à raviver les tensions et à déstabiliser la région, outre le fait qu'elle constitue une provocation qui offense les sentiments de la Oumma arabe et islamique".
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