Biographies des nouveaux ministres

Biographies des nouveaux ministres
La cheffe du gouvernement Najla Bouden a annoncé aujourd’hui, lundi 11 octobre 2021, la formation du nouveau gouvernement.

Leila Jaffel : ministre de la Justice

Magistrate, Leila Jaffel avait été nommé en août 2020, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières sous le gouvernement de Hichem Mechichi.

Elle a été conseillère près de la Cour de cassation et a occupé plusieurs postes clés notamment première présidente de la Cour d’appel de Nabeul, présidente du Tribunal de première instance de Grombalia, présidente de la chambre criminelle près du Tribunal de première instance de Nabeul.

Taoufik Charfeddine : ministre de l'Intérieur

Taoufik Charfeddine a récupéré son poste de ministre de l’Intérieur au sein dans le gouvernement de Najla Bouden. Il avait été nommé à ces fonctions en août 2020, puis limogé, le 5 janvier 2021, par l’ancien chef du gouvernement, Hichem Mechichi.

Avocat près la Cour de cassation depuis 2008, il est titulaire d’un master professionnel Contrats et Services juridiques de la Faculté de droit de Sousse.

Il est également un ancien membre chargé des activités scientifiques de la section régionale d’avocats à Sousse et membre du comité juridique de la Ligue du centre de football depuis 2016.

Taoufik Charfeddine était le coordinateur de la campagne électorale de Kaïs Saïed dans la région de Sousse.

 

 

Imed Memich : ministre de la Défense

Imed Memmich est un professeur universitaire de droit et maître de conférences à la Faculté des Sciences Juridiques Politiques et Sociales de Tunis. Titulaire d’un doctorat en droit privé et sciences criminelles il est également expert en lutte contre la corruption auprès de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation Internationale de Droit du Développement (IDLO).

Othmen Jerandi : ministre des Affaires étrangères

Othmen Jerandi a été reconduit au poste de ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens résidents à l’étranger dans le gouvernement de Najla Bouden.

Diplômé en communication, il avait commencé sa carrière en 1979, sous le gouvernement de Hédi Nouira. Il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères à plusieurs reprises, d’abord sous le gouvernement Ali Laârayedh en 2013 et est devenu par la suite le premier conseiller auprès du président de la République Kaïs Saïed chargé des Affaires diplomatiques.

Diplomate, il a occupé le poste de représentant permanent de la Tunisie auprès de l'ONU et d'ambassadeur de la Tunisie dans plusieurs pays, notamment la Corée du Sud, le Nigeria, le Ghana, Sierra Leone, le Liberia et la Jordanie.

Sihem Boughrdiri Nemseya : ministre des Finances

Avec a une carrière de près de 30 ans au sein du ministère des Finances, Sihem Boughrdiri Nemseya a participé aux négociations relatives aux conventions de non-double imposition avec plus de 20 pays, et des conventions d’établissement avec des organisations régionales et internationales, ainsi que des accords d’incitation à l’investissement et leur protection. En plus de sa participation aux négociations portant sur le programme de réforme fiscale avec le FMI, l’OCDE, l’Union européenne et le Fonds monétaire arabe.

Diplômée du cycle supérieur de l’ENA depuis 1991 et conseillère des services publics, elle est titulaire d’une maitrise en sciences économiques (1988) et du diplôme de l’École nationale des Impôts de Clermont-Ferrand (1990).

Spécialisée dans l’élaboration de la législation fiscale, et des mesures fiscales de la loi des finances ainsi que des notes communes explicatives. Elle a dirigé le groupe de travail chargé de la réforme fiscale.

Elle avait été nommée, lundi 2 août par Kaïs Saïed pour diriger le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Investissement, pour remplacer Ali Koôli. Elle faisait partie des trois directeurs généraux limogés par ce dernier en mars 2021.

Samir Saïed : ministre de l'Économie

Il occupe actuellement le président directeur général de Tunisie Telecom depuis mai 2021.

D'avril 2019 à avril 2020, il a assuré la présidence du conseil d'administration de la BTK, filiale Tunisienne du groupe bancaire Français BPCE.

Il a occupé, également, le poste du directeur général de la Société Tunisienne De Banque (STB) de janvier 2016 jusqu'à mars 2019.

Avant de rejoindre la STB, Samir Saied était le directeur général de la Banque de développement d'Oman (ODB), durant la décennie 2003-2013.

Au cours de la période 2013-2016, il avait rejoint, en tant que directeur général, ALHOSN INVESTMENT COMPANY un partenariat de Venture Capital et Private Equity, conjoint entre Qatar Holding et le ministère des Finances d'Oman.

Avec son expérience de 17 ans à l'ATB de 1986 à 2003, il a accumulé plus de 30 ans d'expérience dans le domaine des banques commerciales et de développement, acquise au niveau international.

Durant sa carrière, Il a dirigé ou siégé dans plusieurs dizaines de Conseils d'Administrations d'entreprises financières, industrielles ou de services.

Malek Zahi : ministre des Affaires sociales

Malek Zahi est diplômé de la Faculté des sciences économiques et de Gestion de Tunis où il a obtenu une maîtrise en administration des affaires en 2006, un master en économie et gestion des risques en 2008, et un diplôme en technologies de la communication et en sophrologie en 2011.

Il a par la suite occupé les postes de représentant général d’une compagnie d’assurance depuis 2012, de chef d’intérêt, et de secrétaire général d’un syndicat de base dans une compagnie d’assurance privée depuis 2009.

Fadhila Rabhi Ben Hamza : ministre du Commerce

Fadhila Rabhi Ben Hamza a occupé le poste de directrice des recherches et de la concurrence économique au sein du ministère du Commerce et au sein de l’Institut National de la Consommation (INC).

Ali mrabet : ministre de la Santé

Le Colonel-major Ali Mrabet avait été nommé, par le président de la République Kaïs Saïed de la gestion du ministère de la Santé, le 6 août.

Professeur en épidémiologie et santé publique, il est titulaire d’un diplôme de la faculté de médecine de Tunis et de l’institut de médecine tropicale du service de santé des armées en France.

Coordinateur du Master santé publique à la faculté de médecine de Tunis et membre actif du comité des thèses au même établissement, il est spécialisé dans la prévention des maladies du voyageur, vaccinations internationales, éducation sanitaire et lutte contre les infections sexuellement transmissibles.

Ali Mrabet a également été chef de la campagne de vaccination anti-Covid dans le gouvernorat de Tataouine.

Fathi Sellaouti : ministre de l'Éducation

Fethi Sellaouti a été reconduit au poste ministre de l’Éducation dans le gouvernement de Najla Bouden. Auparavant, Sellaouti a été élu président de l'UTM (Université de Tunis El Manar) pour la période 2014- 2017 et réélu pour un second mandat (2017-2020). Il a également été élu vice-président de l’UTM pour la période 2011-2014, chargé de la formation, des programmes et de l’insertion professionnelle et aussi en tant que membre de son conseil de 2004 à 2011.

Né en 1960, Sellaouti est titulaire d’un Doctorat en Sciences Economiques de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne en 1992 et Professeur d’Enseignement Supérieur à la Faculté des Sciences Economiques et de gestion de Tunis (FSEGT).

Il a été élu vice-président de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), pour la période 2017-2021, et nommé membre du Conseil d'Administration de l'Union des Universités Méditerranéennes (UNIMED).

Il a été nommé membre du Conseil Exécutif de l’Union des Universités Arabes, membre du Conseil d'Administration de l'Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives, du Comité National de la Productivité, du Comité National de l'Emploi et élu secrétaire général d’un Syndicat de Base de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique...,

Il a dirigé le laboratoire de recherche PS2D (Laboratoire Prospective, Stratégie et Développement Durable (de 2013 à 2016, les "Annales d'Économie et de Gestion", de 1997 à 2003 et a contribué à la gestion d’unités et d’équipes de recherche dans le domaine de l’économie.

Il a publié un livre « Économie monétaire », plusieurs études et articles scientifiques dans des revues nationales et étrangères et dirigé des thèses de doctorat et des mastères de recherche dans les domaines de l'économie bancaire et financière, du développement économique, du développement régional, de l'économie de l'éducation et autres.

Il est officier de l’ordre des palmes académiques.

Moncef Boukthir : ministre de l'Enseignement supérieur

Après des études au Lycée technique puis à la Faculté des Sciences de Tunis et Université Pierre et Marie Curie - Paris 6, Moncef Boukhtir devient Professeur Universitaire à l’IPEIT où il exerce depuis novembre 2006.

Kamel Dgich : ministre de la Jeunesse et des sports

Juriste de formation, avocat et enseignant universitaire, il a occupé le poste de président de la Fédération Tunisienne de Boxe, ainsi que président de l'Académie nationale olympique tunisienne (ANOT).

Kamel Deguiche a récupéré son poste de ministre de la Jeunesse et des Sports au sein dans le gouvernement de Najla Bouden.

Nommé à ces fonctions en août 2020, il a par la suite été limogé par Hichem Mechichi, pour être proche du président de la République Kaïs Saïed.

Rabii Mjidi : ministre du transport

Ancien conseiller des services publics, il a été, entre 2003 et 2011, un conseiller juridique et législatif au palais de la Kasbah.

Rabii Mjidi a été aussi expert auprès du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Nizar Ben Néji : ministre des Technologies

Docteur en TIC (Technologies de l’Information et de la Télécommunication), Nizar Ben Néji est diplômé de l’École supérieure des Communications de Tunis (Sup’Com) et a également effectué des études postdoctorales à l'Université de Massachussetts aux Etats-Unis d'Amérique.

Ingénieur en informatique diplômé de l’ENSI (Ecole Nationale des Sciences de l’Informatique), il a débuté sa carrière dans le domaine des TIC à l’Agence Nationale de Certification Électronique (ANCE) en tant que chargé de l'accompagnement des entreprises publiques et privées dans la dématérialisation et la sécurisation de leurs systèmes d’information et leurs services électroniques.

Il a fait partie de plusieurs commissions interministérielles et comités de pilotage de plusieurs projets E-Gov et de révision de textes juridiques comme le projet national de dématérialisation des marchés publics TUNEPS en 2012 et le projet de révision des lois relatives à la cyber-sécurité et à la cybercriminalité en Tunisie en 2013 et autres.

Nizar Ben Neji a été expert conseiller en cyber sécurité auprès des organisations internationales dans le domaine des télécommunications, notamment l'UIT (Union Internationale des Télécommunications), la CTO (Commonwealth Télécommunications Organisation) et l'AICTO (Arab Information and Communication Technology Organization).

Sarah Zaafrani : ministre de l'Équipement et de l'Habitat

Ingénieure générale spécialisée en aménagement territorial, Sarra Zaâfrani a été cheffe de l’unité de gestion selon les objectifs au ministère de l’Equipement et de l'Habitat.

Elle a également été chargée du suivi du dossier de la réalisation des projets des autoroutes.

Mohamed Rekik : ministre des Affaires foncières

Mohamed Rekik occupe le poste de vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, où il a été recruté en 1986 et y a occupé plusieurs postes à responsabilités.

Détenteur d’une Maitrise en Gestion Financière en 1982 obtenue à l'Institut Supérieur de Gestion (ISG), il est également diplômé de l'Institut de Financement du développement (IFID) en gestion bancaire.

Mohamed Rekik a également été membre du Conseil d'administration de la Banque Tuniso-Lybienne (BTL) et du Conseil du Marché Financier.

Mohamed Aziz Ben Hassine : ministre du Tourisme

 Mohamed Aziz Ben Hassine a été le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) et a également occupé le poste de PDG de la Société des loisirs touristiques ainsi que le poste de directeur du bureau de la mise à niveau touristique entre 2014 et 2017.

Il est titulaire d’une maîtrise en économie internationale de l’Université de Tunis El Manar, d’un Master’s Degree en « Décision publique et Gestion de projet » de l’Université d’Auvergne de Clermont-Ferrand (France) ainsi que d’un diplôme du Cycle supérieur de l’ENA.

Amel Belhadj : ministre de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées

Amel Moussa Belhaj est poétesse, écrivaine et enseignante universitaire à la Faculté des Lettres de la Manouba et à l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI).

Elle a occupé le post de directrice du Festival International de Carthage (FIC) et a gagnéen 2014 le premier prix à la 60ème session de la poésie «Lerici Pea».

Hayet Guermazi : ministre des Affaires culturelles

Hayet Guettat Guermazi est la troisième femme à occuper le poste de ministre des Affaires culturelles après Latifa Lakhdhar (2015-2016) et Sonia M'barek (janvier-août 2016).

Première femme à la tête de l'Alecso (Organisation Arabe pour l'éducation, la culture et les sciences), Hayet Guettat Guermazi, est titulaire d'un doctorat en Histoire et Anthropologie de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis.

Elle a été directrice du département de la Culture et du programme de sauvegarde du patrimoine au sein de l'Organisation Arabe pour l'éducation, la culture et les sciences qu'elle a intégré en 2011 avant de devenir la directrice générale en 2017.

La nouvelle ministre des Affaires culturelles, l'une des neuf femmes du nouveau gouvernement, a occupé le poste de conseillère auprès du ministre de la Culture.

Professeure universitaire, elle a également enseigné dans de nombreuses institutions de l’enseignement supérieur à l’instar de la faculté de La Manouba, de l’Institut Supérieur des Métiers du Patrimoine et de l’Institut Supérieur Théologie de Tunis.

Il est à rappeler que sa candidature pour le poste de directrice générale de l'Alecso a été soutenue en 2017 par l'ancien président de la République feu Béji Caïed Essebsi, dans le cadre du renforcement du rôle de la femme dans le travail des organisations, et pour l'application du principe de l'égalité des chances homme-femme, dans le domaine du leadership et de la prise de décision.

Leila Chikhaoui : ministre de l’Environnement

Professeure agrégée en droit public, docteure en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle dirige depuis 2013 le mastère en droit de l’environnement à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis.

Elle a été nommée en 2014 membre de l’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de loi (IPCCPL) créée sur la base de la Constitution de 2014.

Mahmoud Elyes Hamza : ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche

Professeur universitaire en mécanique agricole, Mahmoud Elyes Hamza était directeur de l'Institut National Agronomique de Tunisie (INAT).

Il a également dirigé l'Institution de la Recherche et de l'Enseignement supérieur agricole (IRESA) relevant du ministère de l’Agriculture.