BCE a évoqué les objectifs du Document, les problèmes et les concessions qui doivent être faites par les différentes parties, afin de permettre à la Tunisie de sortir la tête de l’eau, particulièrement, après l'achèvement des élections municipales.

Le président n’a pas manqué, à cette occasion, de féliciter le peuple tunisien pour cette réalisation qui constitue un message clair au monde, selon lequel la Tunisie est, pleinement, engagée sur la voie de la démocratie, bien qu’au niveau de l’évaluation du scrutin, il y a à boire et à manger.

"Malheureusement, le succès du processus électoral n'a pas été suivi d’une réussite économique. Toutefois, ceci ne signifie point que tout est noir ‘’, a-t-il expliqué.

Caïd Essebsi a souligné que le Document de Carthage 1 et 2 ont enregistré la participation de toutes les organisations nationales et des partis politiques, affirmant : Nous avons fourni beaucoup d’efforts à la recherche de dénominateurs communs… Nous souhaitons voir l’UGTT dans le processus, mais pas avec tous ses problèmes… Certes, il a ses propres problèmes avec le Gouvernement… Idem pour Ennahdha et Nidaa… Ce que nous voulons c’est définir les priorités pour le gouvernement, qui mettra en œuvre et respectera les conclusions du Document de Carthage.

Et BCE d’ajouter: Nous savons que les conditions actuelles, sont difficiles…Il y a des concessions à faire pour nous rapprocher les uns des autres…Pour le moment nous avons arrêté une liste de priorités qui ne satisfera pas tout le monde… le plus important est que la majorité se trouve représentée, sans exclusion, aucune.